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La Turquie célèbre le 101e anniversaire du Jour de la Victoire.

Ce mercredi 30 août 2023, la Turquie et les Turcs à travers le monde célébraient le 101e anniversaire du Jour de la Victoire lors duquel l’armée de Turquie a définitivement défait les forces d’occupation impérialistes. L’Ambassade de Turquie à Paris a organisé une réception afin de célébrer ce jour anniversaire très important dans l’histoire de […]

La Turquie célèbre le 101e anniversaire du Jour de la Victoire.
30 Ağustos 2023 - 23:57 'de eklendi ve 957 kez görüntülendi.

Ce mercredi 30 août 2023, la Turquie et les Turcs à travers le monde célébraient le 101e anniversaire du Jour de la Victoire lors duquel l’armée de Turquie a définitivement défait les forces d’occupation impérialistes.

L’Ambassade de Turquie à Paris a organisé une réception afin de célébrer ce jour anniversaire très important dans l’histoire de la Turquie.

Étaient présents de nombreux militaires gradés, des diplomates, des journalistes et des présidents d’associations.

La cérémonie a commencé par les hymnes nationaux du pays hôte et de la Turquie. L’Ambassadeur, son Excellence Ali Onaner a ensuite lu le message du Président de la République de Turquie et a remercié les convives.

Son Excellence Ali Onaner a souligné l’importance du Jour de la Victoire pour l’histoire de la Turquie moderne et que les hostilités entre les États n’étaient pas définitives, nous pouvons rajouter qu’elles ne le sont pas plus pour les amitiés, l’important étant de pouvoir les distinguer.

Nous affirmons toute notre gratitude à son Excellence Ali Onaner, qui quittera ses fonctions d’Ambassadeur de Turquie en France, remplacé par Yunus Demirer, car il a su s’opposer avec tact à l’hostilité qui règne en France contre la Turquie et les Turcs.

Si hier, cette hostilité s’exprimait à travers l’appareil d’État, aujourd’hui avec les nouveaux modes d’organisation dans le monde occidental (civils en collaboration avec l’État, les États occidentaux agissant à travers le monde civil principalement local mais également étranger), l’hostilité française contre les Turcs a pris racine dans la population également.

Résumé historique de la guerre d’indépendance.

En raison de nombreux facteurs, au 19e siècle l’Empire ottoman est en déclin.

Afin de s’y opposer, le 19e siècle sera celui des réformes pour l’Empire : Tanzimat (“réorganisation” en Turc ottoman), 1839 à 1876, Birinci Meşrutiyet (“Première ère constitutionnelle”), 1876 à 1878, İkinci Meşrutiyet (“Deuxième ère constitutionnelle”), 1908 à 1920, lors desquelles l’Empire devient une monarchie constitutionnelle et met en oeuvre des réformes sur les plans du droit, des finances publiques, militaire, de l’industrialisation, de l’éducation, etc.

Néanmoins, la participation de l’Empire ottoman à la Première Guerre mondiale signera sa fin.

Lorsque la guerre se termine, l’Empire est vaincu et  signe l’Armistice de Moudros, le 30 octobre 1918, dont les termes signifient non seulement la reddition, mais également l’abandon de toute souveraineté aux forces d’occupation :

L’armée ottomane est démobilisée. Les Ottomans rendent leurs armements et garnisons restantes en dehors de l’Anatolie, accordent aux Alliés le droit d’occuper les forts contrôlant le détroit des Dardanelles et le Bosphore, et d’occuper tout territoire ottoman “en cas de désordre” menaçant leur sécurité. Tous les ports, voies ferrées et autres points stratégiques sont mis à la disposition des Alliés. Dans le Caucase, les Ottomans ont dû se retirer à l’intérieur des frontières d’avant-guerre entre les empires ottoman et russe.

Fin 1918, immédiatement après la signature de l’Armistice de Moudros, la ville d’Istanbul est occupée.

Par ailleurs :

Au Sud, l’armée française (principalement l’armée coloniale française avec 70 000 soldats en février 1921) et la légion franco-arménienne (10 000 légionnaires) occupent les provinces d’Adana, de Gaziantep, de Mersin et Sanliurfa;

À l’Est, l’armée arménienne (30 000 soldats en juin 1920) occupe toutes les provinces d’Ardahan, d’Artvin, de Kars et Sarikamis;

À l’Ouest, l’armée grecque et ses soutiens occidentaux (200 000 soldats en juin 1921) occupent les provinces d’Izmir, de Thrace et en 1921 toutes les provinces de Mugla à Eskisehir.

À Istanbul le gouvernement du Sultan a rendu les armes et est aux ordres des armées d’occupation occidentales, la trahison, la collaboration non seulement des pouvoirs étatiques mais d’une partie de la population acquise aux forces d’occupation, les rapports de force nettement en faveur des occupants contre les quelques mouvements de résistance encore désorganisés, les innombrables massacres et déplacements, sur tout le territoire, contre les populations turques font qu’en 1918 ce n’est pas simplement une défaite militaire mais le risque de la fin de la présence turque en Turquie  car les occupants n’ambitionnent pas seulement régner dans les terres occupées sur une population locale turque dont l’armée a été défaite, mais changer les rapports démographiques en faveur des populations ethniquement reliées aux forces occidentales d’occupation.

Par ailleurs, le 10 août 1920, le gouvernement du sultan signe le traité de Sèvres avec les pays de l’Entente qui alourdit davantage, pour l’Empire ottoman, les conditions de l’Armistice de Moudros.

Ainsi, en 1918 – 1919 la situation catastrophique de la Turquie semble fatale : la trahison est partout, la coalition d’États occidentaux, sous couvert d’idéologie “universaliste” et en collaboration avec les civils également organisés au sein d’une alliance occidentale, met en oeuvre des accords secrets comme celui de Sykes-Picot, signés le 16 mai 1916, qui prévoit déjà le démembrement des territoires turcs, les populations turques sont dans la méconnaissance des plans occidentaux et ainsi dans l’incompréhension de la brutalité et la barbarie de l’occupation, les mouvements de résistance sont désorganisés et manquent de moyens, le peuple est sans espoir, le gouvernement à Istanbul du Sultan n’existe plus que sur le papier, etc.

Tout semble, ainsi, perdu.

Mais un homme tend la main à ce peuple turc en détresse, menacé, qu’il aime plus que tout, et au péril de sa vie entend lui porter secours, cet homme c’est : Mustafa Kemal.

Mustafa Kemal est un général de l’armée ottomane, héros de la bataille des Dardanelles, qui a combattu en Syrie et au Caucase et lors de la guerre des Balkans, pour lui “il n’y a pas de situations sans espoir, il y a des personnes sans espoir.”

En mai 1919, une occasion va se présenter afin d’organiser la défense de la patrie.

Les forces d’occupation occidentale demandent au Sultan d’envoyer un inspecteur de l’armée afin de convaincre à la reddition les quelques poches de résistance encore actives dans l’Est de la Turquie.

Le choix du Sultan, heureux pour l’avenir de la Turquie, et malheureux pour les forces d’occupation occidentales, sera celui de Mustafa Kemal Pacha.

Mustafa Kemal, le 19 mai 1919, à bord du navire Bandirma, se rend à Samsun, et non à l’ennemi, et si le Sultan lui demande de convaincre à la reddition les soldats qui ne s’étaient pas encore rendus, lui y va dans l’intention d’organiser la résistance nationale.

Ainsi, le 19 mai 1919 est considéré en Turquie comme le jour où la guerre d’indépendance turque a commencé contre l’occupation des puissances de l’Entente.

Organisation morale de la résistance.

Mustafa Kemal commence, ainsi, à publier des Circulaires appelant la mobilisation des forces de résistance nationale.

Les rassemblements et les manifestations qui suivent suscitant un enthousiasme national parmi la population, les forces d’occupation s’inquiéteront de possibles révoltes et rappelleront Mustafa Kemal à Istanbul le 8 juin 1919.

Prétextant différents motifs, Mustafa Kemal affirme qu’il ne peut pas se déplacer à Istanbul, son objectif étant de gagner du temps pour organiser la résistance nationale.

Le 21 juin, il rencontre à Amasya les commandants des plus importantes unités militaires d’Anatolie, Kâzım Karabekir, Refet et Ali Fuat Pashas, et Rauf Bey, chargé de maintenir l’ordre dans la région égéenne, et les convainc de se joindre à la lutte de résistance nationale.

Ils publient la Circulaire d’Amasya, affirmant l’incapacité et la traîtrise du gouvernement d’Istanbul et la nécessité de coordination des activités militaires :

  • “La patrie entière et l’indépendance de la nation sont en danger. Le gouvernement d’Istanbul étant sous l’influence et le contrôle de l’Entente, il est incapable de remplir les exigences de sa responsabilité. Cette situation réduit notre nation à un état d’existence seulement en idée et non en réalité.”
  • “Les organisations militaires et civiles ne doivent en aucun cas être abandonnées ou cédées à des tiers. Toute invasion ennemie dans une partie de la patrie concernera l’ensemble de l’armée et la défense du pays sera entreprise ensemble en fonction de la situation. Pour cette raison, les commandants s’informeront immédiatement les uns les autres. Les armes et le matériel de guerre ne doivent jamais être abandonnés.”

Les forces d’occupation s’inquiétant de la situation demandent au gouvernement d’Istanbul de mettre fin à la mission de Mustafa Kemal, ce qui sera fait le 8 juillet 1919. Il démissionne alors de ses fonctions  d’inspecteur de l’armée ottomane.

Mustafa Kemal Pacha a ainsi mené sa lutte en tant que citoyen civil du 8 juillet 1919, date à laquelle il a démissionné de ses fonctions militaires, jusqu’au 5 août 1921, date à laquelle il a reçu l’autorité de commandant en chef.

Il organise par la suite des Congrès à Erzurum (23 juillet –  7 août 1919), à Sivas (4 septembre 1919 – 11 septembre 1919) où sont affirmés les thèmes de la résistance qui est définie comme nationale : légitimité de la résistance par la souveraineté nationale, unité, indépendance et solidarité nationales, opposition à l’invasion du territoire de la Turquie par les forces de l’Entente (France, Grande-Bretagne, Grèce, Italie), refus des mandats.

Le 16 mars 1920, à Istanbul, les forces d’occupation envahissent l’Assemblée et procèdent à l’arrestation des députés turcs partisans de la résistance nationale.

Aussitôt après, l’Assemblée se réunit le 18 mars 1920 et se déclare dissoute. Il n’y a ainsi plus de représentations du peuple à Istanbul.

23 avril 1920 est alors fondée la Grande Assemblée Nationale de Turquie dont le Parlement est représenté par 436 députés, Mustafa Kemal étant élu premier Président. Cette fondation de l’Assemblée Nationale représente le début de l’ère démocratique en Turquie, dans lequel le pouvoir passe de celui du Sultan à celui du peuple.

Décembre 1920, fondation de l’armée régulière de la Grande Assemblée Nationale de Turquie.

Situation sur le terrain.

Néanmoins, tandis que la résistance nationale gagnait en légitimité et légalité, sur le terrain l’occupation des territoires de la Turquie continuait et la lutte armée s’annonçait très compliquée.

Au Sud, l’armée française et la légion franco-arménienne commencent, immédiatement après la signature de l’armistice de Moudros le 30 octobre 1918,  à occuper les régions méditerranéennes de la Turquie.

À la fin de 1918, toute la Cilicie (région allant d’Alanya à Hatay) était sous occupation française et, en 1919, les Français occupaient les provinces turques d’Antep, Marash et Urfa.

Dans les régions occupées par les armées franco-arméniennes, ceux-ci commettent d’innombrables exactions contre les Turcs : bombardements de ville, massacres de civils, exécutions sommaires, viols, les exactions allant parfois jusqu’au sadisme, les Français coupant les bras d’enfants ou les faisant bouillir vivant devant leurs mères comme à Hachine.

La résistance organisée, principalement les Kuva-yi Milliye (“Forces nationales”) remportent des victoires à Maras, à Urfa et à Antep.

À l’Est, la République d’Arménie occupe les régions turques d’Igdir, Kars, Ardahan et Artvin, c’est-à-dire une importante partie de l’Est de la Turquie.

En juin 1920, après avoir appris que le gouvernement du sultan avait l’intention d’accepter que la question de la frontière entre la Turquie et la République d’Arménie soit résolue par l’arbitrage des forces de l’Entente, la Grande Assemblée Nationale de Turquie annonce la mobilisation dans les vilayets orientaux. L’armée orientale est sous le commandement du lieutenant-général Kazim Karabekir Pacha.

Après une série d’affrontements entre les forces de libération nationale turques et les forces arméniennes, l’Arménie déclare la guerre à la Turquie le 24 septembre.

Le 28 septembre, les troupes turques lancent une large offensive, parviennent à rompre et déborder les troupes arméniennes en quelques jours et libèrent Sarikamis, Kagizman, Ardahan, et atteignent Igdir.

Le 28 octobre, les troupes turques reprennent l’offensive générale, prennent le contrôle de la partie sud de la région d’Ardahan, libèrent Kars le 30 octobre.

L’armée arménienne est défaite et le 2 décembre 1920, la délégation du gouvernement dachnak d’Arménie signe un traité de paix avec la Turquie.

Néanmoins, c’est à l’Ouest que la part la plus importante des forces occidentales d’occupation (les Grecs sur le terrain avec en soutien les États impérialistes, sous couvert d’idéologie “universaliste”, et en collaboration avec les organisations civiles) est présente.

L’armée turque remporte deux victoires importantes, les première et seconde bataille d’Inönü, mais est battue lors de la bataille Kütahya-Eskişehir et évite de peu l’encerclement.

Mustafa Kemal Pacha et Fevzi Pacha prennent personnellement le commandement à la place du général Ismet Pacha.

Lorsque Eskişehir tombe le 19 juillet, l’armée turque perd des positions sur le terrain mais sauvegarde la part la plus importante de ses forces armées qui se sont retirées à l’Est de la rivière Sakarya – sur les 95 000 soldats, il y aura 1 643 morts, 4 981 blessés et 374 prisonniers.

Des voix discordantes se font entendre à la Grande Assemblée Nationale. Pour certains députés, l’armée est défaite et Mustafa Kemal, lui-même, ne peut renverser la situation.

Pour d’autres, au contraire, la seule issue à la victoire face à la gravité de la situation était de donner à Mustafa Kemal les pleins pouvoirs militaires.

Mustafa Kemal accepte à condition que lui soient également déléguée l’autorité de la Grande Assemblée Nationale de Turquie, afin de prendre des décisions politiques qui soient appliquées immédiatement sans l’accord du Parlement.

Le Parlement refuse d’abord de déléguer ses pouvoirs à Mustafa Kemal, mais à la suite des débats qui ont duré du 4 août jusqu’au 5 août, l’Assemblée confère le poste de commandant en chef à Mustafa Kemal Pacha avec 169 votes pour contre 13 votes contre.

Le premier changement de fonction en tant que commandant en chef a été de nommer l’adjoint aux affaires intérieures Refet Pacha au ministère de la Défense nationale et de faire de Fevzi Pacha le chef d’état-major général.

La bataille décisive pour Ankara, la bataille de Sakarya, débute le 23 août 1921, à quelques dizaines de kilomètres à l’ouest d’Ankara.

L’armée grecque est supérieure, à la fois en nombre de soldats et en armement, à l’armée turque. L’armée turque comptait 96 000 soldats contre 120 000 pour l’armée grecque, les Turcs avaient 40 000 fusils, les Grecs 90 000, l’armée turque avait 700 mitrailleuses, l’armée grecque en avait 7 000, les canons 177 contre 800, les Grecs avaient jusqu’à 20 avions, les Turcs n’en avaient que 2. L’armée turque ne surpassait la grecque qu’en cavalerie : elle possédait 4727 sabres contre 1800.

Après 23 jours de combats et malgré de très importante perte l’armée turque remporte une victoire décisive.

À la suite du retrait de l’armée grecque des viols, des incendies criminels et des pillages commis contre la population civile turque feront que plus d’un million de civils turcs se sont retrouvés sans abri.

Par ailleurs, l’armée grecque détruit 134 km de voie ferrée.

La Grande Offensive.

Durant les mois qui suivent la bataille de Sakarya les lignes ne bougent pas.

Néanmoins, l’armée turque s’est renforcée en nombre et en armement et à l’été 1922 des préparatifs ont lieu pour commencer une Grande Offensive.

L’aile droite de l’armée grecque, constituée de 5 lignes de défense, est réputée infranchissable et les Grecs estiment qu’il faudrait plusieurs mois pour percer cette ligne. Ainsi, les Grecs attendent une offensive au centre de leur ligne.

Pourtant, le 26 août, à Kocatepe, l’armée turque passe à l’offensive par cette ligne réputée infranchissable et en quelques heures perce les défenses grecques.

L’armée turque passe également à l’offensive au centre de la ligne de défense grecque, afin que les Grecs n’envoient pas de renforts sur leur aile gauche pourtant en difficulté.

La cavalerie turque contourne la gauche de la ligne grecque, afin de stopper un éventuel renfort de l’aile droite de l’armée grecque et attaque également par leur flanc les forces grecques qui se replient.

Les lignes de défense de l’armée grecque avaient été percées en 2 jours là où il était prévu qu’il faille des mois.

La Grande Offensive turque se poursuit et c’est le commandant suprême de l’armée turque, Mustafa Kemal Pacha en personne, qui mène l’offensive.

L’armée grecque, en déroute, est encerclée à Dumlupinar.

Le 30 août 1922, le commandant en chef de l’armée grecque, Général Trikupis, et son état-major sont faits prisonniers.

L’armée grecque est complètement défaite, ses pertes sont très importantes, 35 000 morts et blessées et 15 000 prisonniers.

Les pertes de l’armée turque sont de 12 000 morts et blessés.

L’armée turque avance alors jusqu’en mer Égée et libère Izmir le 9 septembre.

Ainsi, prend fin l’occupation de la Turquie par les puissances européennes.

En Turquie, le Jour de la Victoire est une fête officielle et nationale célébrée chaque année le 30 août  pour commémorer la Grande Offensive, qui s’est terminée par une victoire le 30 août 1922 à Dumlupınar sous le commandement de Mustafa Kemal Atatürk.

Ilker TEKIN & Kadim ÖZDEMIR

 Makalenin Türkçesi.

30 Ağustos 2023 Çarşamba günü, Türkiye ve dünya Türkleri, Türk ordusunun emperyalist işgal güçlerini kesin bir yenilgiye uğrattığı Zafer Bayramı’nın 101. yıl dönümünü kutladı.

Türkiye’nin Paris Büyükelçiliği, Türkiye tarihinin bu çok önemli yıldönümünü kutlamak amacıyla bir resepsiyon düzenledi.

Çok sayıda üst düzey askeri personel, diplomat, gazeteci ve dernek başkanı resepsiyonda bulundu.

Tören, ev sahibi ülke ve Türkiye’nin milli marşlarıyla başladı. Büyükelçi Ali Onaner daha sonra Türkiye Cumhuriyeti Cumhurbaşkanı’nın mesajını okudu ve konuklara teşekkür etti.

Ali Onaner, Zafer Bayramı’nın modern Türkiye tarihi açısından öneminin altını çizerek, Devletler arasındaki düşmanlıkların nihai olmadığını, dostluklarında nihai olmadığını da ekleyebiliriz, önemli olanın dost ve düsmanı ayırt edebılmek.

Türkiye’nin Fransa Büyükelçiliği görevinden ayrılarak yerine Yunus Demirer’i getirecek olan Sayın Ali Onaner’e, Fransa’da Türkiye’ye ve Türklere karşı hüküm süren düşmanlığa incelikli bir şekilde karşı koymasını bildiği için şükranlarımızı sunuyoruz.

Dün bu düşmanlık devlet aygıtı aracılığıyla ifade edilirken, bugün ise Batı dünyasındaki yeni örgütlenme biçimleri (sivillerin devletle işbirliği yapması, Batılı devletlerin, çoğunlukla yerel ama aynı zamanda yabancı, sivil dünya üzerinden hareket etmesi) Fransızların Türklere karşı düşmanlığı halkta da kök salmaktadır.

Kurtuluş Savaşı’nın tarihsel özeti.

  1. yüzyılda Osmanlı İmparatorluğu birçok faktörden dolayı gerileme sürecindeydi.

Buna karşı çıkmak için 19. yüzyıl imparatorluk için reformların yüzyılı olacaktır: Tanzimat (Osmanlı Türkçesinde “yeniden yapılanma”), 1839 – 1876, Birinci Meşrutiyet (“İlk Meşrutiyet”), 1876 – 1878, İkinci Meşrutiyet (“ İkinci Meşrutiyet Dönemi”), 1908-1920 arası, İmparatorluğun anayasal monarşi haline geldiği ve hukuk, kamu maliyesi, askeriye, sanayileşme, eğitim vb. alanlarda reformların uygulandığı dönemdir.

Ancak Osmanlı Devleti’nin Birinci Dünya Savaşı’na katılması onun sonunu getirdi.

Savaş sona erdiğinde İmparatorluk mağlup olup ve 30 Ekim 1918’de Mondros Mütarekesi’ni imzaladı. Bu anlaşmanın şartları sadece teslim olmak değil, aynı zamanda tüm egemenliğin işgalci güçlere bırakılması anlamına geliyordu:

Osmanlı ordusu terhis edildi. Osmanlılar, kalan silahlarını ve garnizonlarını Anadolu dışına iade ettiler, Müttefiklere Çanakkale Boğazı ve İstanbul Boğazı’nı kontrol etme, kaleleri işgal etme ve güvenliklerini tehdit eden “kargaşa durumunda” herhangi bir Osmanlı topraklarını işgal etme hakkını verdiler. Tüm limanlar, demiryolları ve diğer stratejik noktalar Müttefiklerin kullanımına açıp, Kafkasya’da Osmanlılar, Osmanlı ve Rus imparatorlukları arasındaki savaş öncesi sınırlara çekilmek zorunda kaldı.

1918 yılı sonunda Mondros Mütarekesi’nin imzalanmasının hemen ardından İstanbul işgal edildi.

Dahası:

Güneyde Fransız ordusu (çoğunlukla Şubat 1921’de 70.000 askerden oluşan Fransız sömürge ordusu) ve Fransız-Ermeni lejyonu (10.000 lejyoner) Adana, Gaziantep, Mersin ve Şanlıurfa illerini işgal etti;

Doğuda Ermeni ordusu (Haziran 1920’de 30.000 asker) Ardahan, Artvin, Kars ve Sarıkamış illerinin tamamını işgal etti;

Batıda Yunan ordusu ve onun Batılı destekçileri (Haziran 1921’de 200.000 asker) İzmir, Trakya ve 1921’de Muğla’dan Eskişehir’e kadar tüm illeri işgal etti.

İstanbul’da Sultan’ın hükümeti silahlarını teslim etmişti ve Batılı işgalci orduların emri altındaydı. İhanet, sadece devlet yetkililerinin değil, aynı zamanda işgalci güçlerin yanında yer alan nüfusun bir kısmının işbirliği, hala dağınık olan birkaç direniş hareketine karşı açıkça işgalci güçlerin lehine olan güç dengesi ve ülke çapında Türk nüfusuna karşı sayısız katliam ve yerinden edilmeler, 1918’de sadece askeri bir yenilgi olmadığını gösterdi, Türkiye’de Türk varlığının sona ermesi riski anlamına geliyordu, çünkü işgalciler işgal ettikleri topraklarda sadece ordusu yenilmiş yerel bir Türk nüfusu üzerinde hüküm sürmek değil, demografik dengeyi etnik olarak batılı işgalci güçlerle bağlantılı nüfus lehine değiştirmek istiyorlardı.

Dahası, 10 Ağustos 1920’de Sultan’ın hükümeti İtilaf Devletleri ile Mondros Mütarekesi’nin koşullarını Osmanlı İmparatorluğu için daha da ağırlaştıran Sevr Antlaşması’nı imzaladı.

1918-1919 yıllarında Türkiye’nin içinde bulunduğu feci durum ölümcül görünüyordu: İhanet her yerdeydi; Batılı devletler koalisyonu, “evrenselci” ideoloji kılıfı altında ve yine bir Batı ittifakı içinde örgütlenmiş sivillerle işbirliği içinde, 16 Mayıs 1916’da imzalanan ve Türk topraklarının parçalanmasını öngören Sykes-Picot Anlaşması gibi gizli anlaşmaları uygulamaya koydu, Türk halkı Batı’nın planlarından habersizdi ve bu nedenle işgalin vahşetini ve barbarlığını kavrayamıyordu; direniş hareketleri dağınıktı ve kaynaklardan yoksundu; halkın umudu yoktu; İstanbul’daki Sultan’ın hükümeti sadece kağıt üzerinde vardı vs.

Tüm umutlar yok olmuş gibiydi.

Ama bir adam, her şeyden çok sevdiği ve yardımına koşmak için hayatını tehlikeye attığı, tehdit altında olan Türk halkına ulaşıyordu: Mustafa Kemal.

Mustafa Kemal Osmanlı ordusunda generaldi, Çanakkale Savaşı’nın kahramanıydı, Suriye ve Kafkasya’da ve Balkan Savaşı’nda savaştı. Onun için “umutsuz durum yoktur, umutsuz insan vardır”.

Mayıs 1919’da ülkenin savunmasını örgütlemek için bir fırsat doğdu.

Batılı işgal güçleri Sultan’dan, Türkiye’nin doğusunda hâlâ aktif olan az sayıdaki direnişçiyi teslim olmaya ikna etmesi için bir ordu müfettişi göndermesini istedi.

Sultan’ın tercihi, Türkiye’nin geleceği için talihli, Batılı işgal güçleri içinse talihsiz bir şekilde Mustafa Kemal Paşa’dan yana oldu.

19 Mayıs 1919’da Mustafa Kemal, Bandırma gemisiyle Samsun’a vardı  ve Sultan’ın kendisinden henüz teslim olmamış askerleri teslim olmaya ikna etmesini istemesine aksine, ulusal direnişi örgütlemeye başladı.

Türkiye’de 19 Mayıs 1919, İtilaf Devletleri’nin işgaline karşı Türk Kurtuluş Savaşı’nın başladığı gün olarak kabul edilmektedir.

Direnişin manevi örgütlenmesi.

Mustafa Kemal, ulusal direniş güçlerinin harekete geçirilmesi çağrısında bulunan genelgeler yayınlamaya başladı.

Bunu izleyen miting ve gösteriler halk arasında ulusal coşku uyandırınca, işgal kuvvetleri olası isyanlardan endişe duymaya başladı ve 8 Haziran 1919’da Mustafa Kemal’i İstanbul’a geri çağırdı.

Mustafa Kemal, çeşitli nedenler öne sürerek İstanbul’a gidemeyeceğini, amacının ulusal direnişi örgütlemek için zaman kazanmak olduğunu belirtti.

21 Haziran’da Amasya’da Anadolu’nun en büyük askeri birliklerinin komutanları Kâzım Karabekir, Refet ve Ali Fuat Paşalar ve Ege bölgesinde asayişi sağlamakla görevli Rauf Bey’le görüşerek onları milli direniş mücadelesine katılmaya ikna etti.

Amasya Genelgesi’ni yayınlayarak İstanbul hükümetinin acizliğini ve ihanetini ve askeri faaliyetlerin koordine edilmesi gerektiğini ileri sürdüler:

“Bütün vatan ve milletin bağımsızlığı tehlikededir. İstanbul Hükümeti, İtilaf Devletleri’nin etkisi ve denetimi altında olduğundan, sorumluluğunun gereklerini yerine getirmekten acizdir. Bu durum milletimizi gerçekte değil, sadece fikirde var olan bir duruma düşürmektedir.”

“Askeri ve sivil kuruluşlar asla terk edilmemeli ve üçüncü şahıslara devredilmemelidir. Vatanın bir parçasına yapılacak düşman istilası bütün orduyu ilgilendirecek ve duruma göre yurt savunması birlikte yapılacaktır. Bu sebeple kumandanlar birbirlerini derhal haberdar edeceklerdir. Silahlar ve savaş malzemeleri asla terk edilmemelidir.”

İşgal kuvvetleri durumdan endişe duydular ve İstanbul hükümetinden Mustafa Kemal’in görevine son vermesini istediler, hükümet de 8 Temmuz 1919’da bunu yaptı. Ardından, Mustafa Kemal Osmanlı ordusu müfettişliğinden istifa etti.

Daha sonra Erzurum (23 Temmuz – 7 Ağustos 1919) ve Sivas’ta (4 Eylül 1919 – 11 Eylül 1919), ulusal olarak tanımlanan direnişin temalarının teyit edildiği kongreler düzenledi: ulusal egemenlik, ulusal birlik, bağımsızlık ve dayanışma yoluyla direnişin meşruiyeti, Türk topraklarının İtilaf güçleri (Fransa, İngiltere, Yunanistan ve İtalya) tarafından işgaline karşı çıkılması ve mandaların reddedilmesi.

16 Mart 1920’de İstanbul’da işgalci güçler Meclisi işgal etti ve ulusal direnişi destekleyen Türk milletvekillerini tutukladı.

Hemen ardından Meclis 18 Mart 1920’de toplandı ve kendini feshettiğini ilan etti. Sonuç olarak, artık İstanbul’da halkın temsilcisi kalmamıştı.

23 Nisan 1920’de Türkiye Büyük Millet Meclisi kuruldu. 436 milletvekilinin temsil ettiği Meclis’in ilk başkanı Mustafa Kemal seçildi. Millet Meclisi’nin kuruluşu, Türkiye’de iktidarın Sultan’dan halka geçtiği demokratik dönemin başlangıcı oldu.

Aralık 1920’de Türkiye Büyük Millet Meclisi’nin düzenli ordusu kuruldu.

Sahadaki durum.

Bununla birlikte, ulusal direniş meşruiyet ve yasallık kazanırken, sahada Türk topraklarının işgali devam ediyor ve silahlı mücadele çok zor görünüyordu.

Güneyde, 30 Ekim 1918’de Mondros Mütarekesi’nin imzalanmasından hemen sonra, Fransız ordusu ve Fransız-Ermeni lejyonu Türkiye’nin Akdeniz bölgelerini işgal etmeye başladı.

1918’in sonunda Kilikya’nın tamamı (Alanya’dan Hatay’a kadar olan bölge) Fransız işgali altındaydı ve 1919’da Fransızlar Türk illeri Antep, Maraş ve Urfa’yı işgal etti.

Fransız-Ermeni orduları işgal ettikleri bölgelerde Türklere karşı sayısız şiddet eyleminde bulunmuştur: kasabaların bombalanması, sivillerin katledilmesi, yargısız infazlar, tecavüzler. Şiddet bazen sadizme kadar varmış, Fransızlar Haşin’de olduğu gibi çocukların kollarını kesmiş ya da annelerinin önünde canlı canlı kaynatmıştır.

Başta Kuva-yi Milliye (“Ulusal Güçler”) olmak üzere örgütlü direniş Maraş, Urfa ve Antep’te zaferler kazandı.

Ermenistan Cumhuriyeti doğuda Türkiye’nin Iğdır, Kars, Ardahan ve Artvin bölgelerini, yani Türkiye’nin doğusunun büyük bir bölümünü işgal etmektedir.

Haziran 1920’de, Sultan’ın hükümetinin Türkiye ile Ermenistan Cumhuriyeti arasındaki sınır sorununun İtilaf güçlerinin hakemliğiyle çözülmesini kabul etme niyetinde olduğunu öğrenen Türkiye Büyük Millet Meclisi, doğu vilayetlerinde seferberlik ilan etti. Doğu Ordusu, Korgeneral Kazım Karabekir Paşa’nın komutası altındaydı.

Türk ulusal kurtuluş güçleri ile Ermeni güçleri arasında yaşanan bir dizi çatışmanın ardından Ermenistan 24 Eylül’de Türkiye’ye savaş ilan etti.

28 Eylül’de büyük bir taarruz başlatan Türk birlikleri, birkaç gün içinde Ermeni birliklerini yararak Sarıkamış, Kağızman, Ardahan’ı kurtarmış ve Iğdır’a ulaşmıştır.

28 Ekim’de Türk birlikleri genel taarruzu yeniden başlatarak Ardahan bölgesinin güney kesimini kontrol altına aldı ve 30 Ekim’de Kars’ı kurtardı.

Ermeni ordusu yenilgiye uğratıldı ve 2 Aralık 1920’de Ermenistan Taşnak Hükümeti delegasyonu Türkiye ile bir barış anlaşması imzaladı.

Bununla birlikte, Batılı işgal güçlerinin en önemli kısmı (emperyalist devletlerin desteğiyle, “evrenselci” ideoloji kisvesi altında ve sivil örgütlerle işbirliği içinde sahada bulunan Yunanlılar) Batı’da bulunmaktadır.

Türk ordusu Birinci ve İkinci İnönü Muharebeleri olmak üzere iki önemli zafer kazanmış, ancak Kütahya-Eskişehir Muharebesi’nde yenilmiş ve kuşatılmaktan kıl payı kurtulmuştur.

Mustafa Kemal Paşa ve Fevzi Paşa komutayı bizzat General İsmet Paşa’dan devraldılar.

Eskişehir 19 Temmuz’da düştüğünde, Türk ordusu karadaki mevzilerini kaybetti, ancak Sakarya Nehri’nin doğusuna çekilmiş olan silahlı kuvvetlerinin büyük bölümünü kurtardı – 95.000 askerden 1.643’ü şehit düşmüş, 4.981’i yaralanıp ve 374’ü esir alınacaktı.

Büyük Millet Meclisi’nde muhalif sesler duyuluyordu. Bazı milletvekillerine göre ordu yenilmişti ve Mustafa Kemal’in kendisi durumu tersine çeviremezdi.

Diğerlerine göre ise durumun vahameti karşısında zafer kazanmanın tek yolu Mustafa Kemal’e tam askeri yetkiler vermekti.

Mustafa Kemal, Meclis’in onayı olmadan derhal uygulanabilecek siyasi kararlar alabilmesi için Türkiye Büyük Millet Meclisi’nin yetkilerinin de kendisine devredilmesi şartıyla kabul etti.

Meclis başlangıçta yetkilerini Mustafa Kemal’e devretmeyi reddetti, ancak 4 Ağustos’tan 5 Ağustos’a kadar süren tartışmaların ardından Meclis 169 lehte ve 13 aleyhte oyla Başkomutanlık görevini Mustafa Kemal Paşa’ya verdi.

Başkomutan olarak ilk görev değişikliği, Dahiliye Vekili Refet Paça’yı Milli Savunma Bakanlığı’na atamak ve Fevzi Paça’yı Genelkurmay Başkanı yapmak oldu.

Ankara için belirleyici olan Sakarya Meydan Muharebesi, 23 Ağustos 1921’de Ankara’nın birkaç düzine kilometre batısında başladı.

Yunan ordusu hem sayı hem de silah bakımından Türk ordusundan üstündü. Türk ordusunun 96.000 askerine karşılık Yunan ordusunun 120.000 askeri vardı; Türklerin 40.000, Yunanlıların 90.000 tüfeği vardı; Türk ordusunun 700, Yunan ordusunun 7.000 makineli tüfeği vardı; Türklerin 177 topuna karşılık Yunanlıların 800 topu vardı; Yunanlıların 20 uçağına karşılık Türklerin sadece 2 uçağı vardı. Türk ordusu Yunan ordusundan sadece süvari sayısında üstündü: 1.800 kılıca karşılık 4.727 kılıca sahipti.

23 gün süren çatışmaların ardından ve ağır kayıplara rağmen Türk ordusu kesin bir zafer kazandı.

Yunan ordusunun çekilmesinin ardından, Türk sivil nüfusa karşı işlenen tecavüz, kundaklama ve yağma olayları bir milyondan fazla Türk sivili evsiz bırakmıştır.

Ayrıca Yunan ordusu 134 km’lik demiryolu hattını tahrip etmiştir.

Büyük Taarruz.

Sakarya Savaşı’nı takip eden aylarda hatlar değişmeden kaldı.

Bununla birlikte, Türk ordusu sayıca ve silah bakımından büyümüştü ve 1922 yazında Büyük Taarruz için hazırlıklar yapıldı.

Yunan ordusunun 5 savunma hattından oluşan sağ kanadı geçilmez olarak görülüyordu ve Yunanlılar bu hattı aşmanın birkaç ay süreceğini tahmin ediyordu. Bu yüzden Yunanlılar hatlarının ortasına bir taarruz bekliyorlar.

Ancak 26 Ağustos’ta Kocatepe’de Türk ordusu, geçilmez olduğu söylenen bu hat üzerinden taarruza geçmiş ve birkaç saat içinde Yunan savunmasını yarmıştır.

Türk ordusu ayrıca Yunan savunma hattının merkezinde, Yunanlıların zor durumdaki sol kanatlarına takviye göndermelerini engellemek için saldırıya geçti.

Türk süvarileri, Yunan ordusunun sağ kanadından gelebilecek herhangi bir takviyeyi durdurmak için Yunan hattının solundan dolaşmış ve geri çekilen Yunan kuvvetlerine kanatlarından saldırmıştır.

Yunan ordusunun aylar sürmesi beklenen savunma hatları iki gün içinde aşılmıştı.

Büyük Türk Taarruzu devam etti ve taarruzu yöneten Türk ordusunun başkomutanı Mustafa Kemal Paşa’nın kendisiydi.

Bozguna uğrayan Yunan ordusu Dumlupınar’da kuşatıldı.

30 Ağustos 1922’de Yunan ordusunun başkomutanı General Trikupis ve kurmayları esir alındı.

Yunan ordusu tamamen bozguna uğramış ve 35.000 ölü ve yaralı ve 15.000 esirle ağır kayıplar vermişti.

Türk ordusu 12.000 şehit ve yaralı vermiştir.

Türk ordusu daha sonra Ege Denizi’ne kadar ilerledi ve 9 Eylül’de İzmir’i kurtardı.

Böylece Türkiye’nin Avrupalı güçler tarafından işgali sona ermişti.

Türkiye’de Zafer Bayramı, Mustafa Kemal Atatürk’ün komutasında 30 Ağustos 1922’de Dumlupınar’da zaferle sonuçlanan Büyük Taarruz’u anmak için her yıl 30 Ağustos’ta kutlanan resmi bir bayramdır.

Ilker TEKIN & Kadim ÖZDEMIR

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