Depuis le début des années 1990, l’Arménie occupait 20 % des territoires de l’Azerbaïdjan, massacrant plusieurs milliers de civils, chassant plus d’un million d’Azerbaïdjanais de leur terre, mettant à exécution des nettoyages ethniques sur les populations non-arméniennes du Karabakh, détruisant des milliers d’infrastructures et patrimoines culturels azerbaïdjanais. 4 résolutions (822, 853, 874 et 884) du […]
Depuis le début des années 1990, l’Arménie occupait 20 % des territoires de l’Azerbaïdjan, massacrant plusieurs milliers de civils, chassant plus d’un million d’Azerbaïdjanais de leur terre, mettant à exécution des nettoyages ethniques sur les populations non-arméniennes du Karabakh, détruisant des milliers d’infrastructures et patrimoines culturels azerbaïdjanais.
4 résolutions (822, 853, 874 et 884) du Conseil de sécurité des Nations Unies, exigeant le retrait total, immédiat et inconditionnel des forces d’occupation arméniennes des territoires azerbaïdjanais, n’ont jamais été appliquées par l’Arménie.
Durant 30 ans, l’Arménie a continué d’occuper l’Azerbaïdjan, d’installer des armes et des soldats sur les territoires azerbaïdjanais et de chasser tous les habitants d’origine azerbaïdjanaise des territoires occupés, et ce dans la plus parfaite indifférence des puissances occidentales, en particulier des Français, qui n’ont pas eu, durant ces 30 années d’occupation de l’Azerbaïdjan par l’Arménie, un mot afin de dénoncer les souffrances des Azerbaïdjanais, ni pour faire respecter le droit international.
En septembre 2020, lors de la seconde guerre du Karabakh, l’Azerbaïdjan a remporté une victoire décisive sur les forces arméniennes, mettant fin à l’illégalité et l’impunité de 30 ans d’occupation de leurs territoires.
En novembre 2020, un accord de cessez-le-feu tripartite est signé par le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, avec la médiation du président russe Vladimir Poutine.
C’est un accord provisoire, reconductible automatiquement tous les 5 ans, à moins que l’une ou l’autre des parties ne notifie son intention de mettre fin à celui-ci six mois avant l’expiration du mandat actuel.
Cet accord exige le désarmement des forces arméniennes sur le territoire azerbaïdjanais, permet les transports des marchandises et des personnes, autres que militaires, entre l’Arménie et le Karabakh par le « corridor de Latchin ».
Or, profitant de ces accords, l’Arménie, sous couvert de transports de « marchandises humanitaires », a continué de transférer des armes et des combattants sur le territoire azerbaïdjanais.
Aucun Etat au monde ne peut admettre qu’un autre Etat transporte des armes et des combattants sur son territoire, par ailleurs le droit international permettant, dans le cadre de la souveraineté territoriale, de contrôler ses frontières, l’Azerbaïdjan a ainsi installé un poste frontière entre l’Arménie et le Karabakh afin de contrôler les marchandises qui y transitent.
Par ailleurs, afin de créer une voie alternative au « corridor de Latchin » et ainsi d’empêcher l’Arménie de transporter des armes et des combattants en Azerbaïdjan, les Azerbaïdjanais ont ouvert une nouvelle voie, Agdham – Khankendi, de transit des marchandises nécessaires aux habitants du Karabakh.
L’Arménie a protesté par 4 fois auprès de la Cour internationale de Justice afin que le poste de contrôle des frontières azerbaïdjanais soit supprimé, demandes qui ont été toutes déboutées par la Cour, qui a confirmé le droit de l’Azerbaïdjan de contrôler ses frontières.
L’Arménie et son mentor français se sont alors lancés dans une campagne de désinformation contre l’Azerbaïdjan, l’accusant de « génocide », de « racisme » ou de « violation des principes du droit international humanitaire », afin de soulever des ressentiments anti-Azerbaïdjanais et ainsi contraindre l’Azerbaïdjan à des concessions sur sa souveraineté territoriale, alors que s’il y’a génocide et racisme c’est du côté des Arméniens qui durant plus de 30 ans ont procédé à des nettoyages ethniques et des massacres sur les habitants d’origine azerbaïdjanaise autant en Arménie, qu’en Azerbaïdjan.
Ainsi, les puissances occidentales, et en particulier les Français, qui durant les 30 années d’occupation de l’Azerbaïdjan par l’Arménie, et malgré le droit international, n’ont exercé aucune pression sur les Arméniens afin qu’ils mettent fin à l’occupation, ont soudain redoublé d’activismes afin de menacer l’Azerbaïdjan et d’exiger le passage sans entraves des marchandises et des personnes entre l’Arménie et le Karabakh.
Afin de mesurer le racisme français contre les Azerbaïdjanais, il faut se rappeler que les Français n’ont eu de cesse d’attaquer de manière violente la Russie concernant l’occupation de la région du Donbass à l’Est de l’Ukraine, habitée à majorité de russophones, mais de soutenir tout aussi violemment l’occupation du territoire azerbaïdjanais du Karabakh par l’Arménie, habité, à la suite des épurations ethniques des populations non-arméniennes, exclusivement d’arménophones.
En France, l’azériphobie a ses raisons que le droit et la justice ignorent.
Ce 19 septembre, sur le territoire azerbaïdjanais, les séparatistes arméniens stationnés dans la région du Karabakh, ont entrepris un certain nombre d’agressions militaires à grande échelle et d’actes terroristes, en outre, les positions des forces armées azerbaïdjanaises ont été soumises à des tirs de mortiers et des armes de différents calibres, à la suite desquels deux militaires de l’armée azerbaïdjanaise ont été blessés.
L’Azerbaïdjan a réagi en lançant des mesures antiterroristes locales afin de prévenir une agression prévisible à grande échelle des forces armées arméniennes dans la région économique du Karabakh, d’assurer la mise en œuvre des dispositions de la Déclaration tripartite, de désarmer et d’expulser les formations armées arméniennes du territoire de la République d’Azerbaïdjan, de neutraliser leurs infrastructures militaires, de garantir la sécurité de la population civile, y compris des civils et du personnel militaire participant aux travaux de restauration et de reconstruction sur le territoire, et de rétablir l’ordre constitutionnel de la République d’Azerbaïdjan.
Comme nous l’avons dit, aucun Etat au monde ne peut accepter des groupes armés terroristes sur son territoire, qui menacent et tuent des civils et des forces de l’ordre. Par ailleurs, aucun Etat ne peut non plus accepter qu’un autre Etat arme des séparatistes, comme c’est le cas de l’Arménie dans le territoire azerbaïdjanais du Karabakh.
Ainsi, les contre-mesures antiterroristes de l’Azerbaïdjan, qui visent exclusivement les formations militaires illégales et les infrastructures militaires, et prennent soin de protéger la population civile, sont légitimes et légales.
Malgré ces faits, le ministère des Affaires étrangères français a diffamé, condamné et menacé l’Azerbaïdjan, affirmant que des civils étaient pris pour cibles, censurant les attaques terroristes des séparatistes arméniens sur les civils et les forces de l’ordre azerbaïdjanais, et déclarant que la France « tiendra l’Azerbaïdjan pour seul responsable du sort des populations civiles du Haut-Karabagh ».
Le communiqué des Français ne peut pas être plus partisan et mensonger, censurant des pans entiers des faits, mentant sur ceux-ci et menaçant, en dépit du droit international, l’Azerbaïdjan dans l’exercice légal de sa souveraineté territoriale.
Comme dit plus haut, en France, l’azériphobie a ses raisons que le droit et la justice ignorent.