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De la politique anti-Azerbaïdjan en Occident.

En Occident, et en France, notamment, le Parti anti-Azerbaïdjan est celui où nulle part comme ailleurs l’unanimité est totale. Ce Parti, qui nourrit une hostilité malfaisante et maniaque à l’encontre des Azerbaïdjanais, regroupe une alliance qui va de l’État à tout l’éventail politique, en passant par les médias et jusqu’à toute la société politisée, organisée. […]

De la politique anti-Azerbaïdjan en Occident.
13 Eylül 2022 - 1:56 'de eklendi ve 1615 kez görüntülendi.

En Occident, et en France, notamment, le Parti anti-Azerbaïdjan est celui où nulle part comme ailleurs l’unanimité est totale.

Ce Parti, qui nourrit une hostilité malfaisante et maniaque à l’encontre des Azerbaïdjanais, regroupe une alliance qui va de l’État à tout l’éventail politique, en passant par les médias et jusqu’à toute la société politisée, organisée.

Ainsi, dans le monde occidental, une unanimité aussi parfaite, un tel parti-pris dans ses jugements moraux et ses indignations, un tel degré de déformation des faits et de l’histoire sont peu concevables si nous n’y supposons une politique volontaire et organisée – et il est important de comprendre les mécanismes et les structures de cette organisation, afin de comprendre la politique et géopolitique occidentales.

Une des manifestations de la politique anti-Azerbaïdjan en Occident sont les activistes quérulents de la cause arménienne.

Ces activistes de la cause arménienne ont une représentation déformée, paranoïaque et raciste, de la réalité, constituée d’une véritable caricature égocentrique qu’ils composent en une manière de “vision du monde”.

Ces activistes répètent indéfiniment, en forme de bourrage de crâne, la même rengaine :

Les Arméniens, qui habitent le Caucase depuis presque 3 000 ans ce qui leur confère le bénéfice de l’antériorité, n’ont pas le droit de vivre dans les territoires contrôlés par le régime du président azerbaïdjanais Ilham Aliev où le panturquisme règne en maître.

L’une des composantes du propagandisme des activistes de la cause arméniennes consiste à déformer l’histoire, de vous inclure dans des cases où vous n’êtes pas, de vous prêter des intentions (toujours “funestes” évidemment) que vous n’avez pas et de vous y attaquer selon des considérations moralo-essentialistes afin d’attirer ou d’attiser l’anathème contre vous et ainsi servir des intérêts politiques et géopolitiques.

Par exemple, en parlant d’Arméniens en Azerbaïdjan, et non d’Azerbaïdjanais d’origine arménienne, les activistes de la cause arménienne sont, eux-mêmes, dans un mouvement d’essentialisation et d’exclusion qu’ils font mine, par ailleurs, de condamner.

Pareillement, parler d’un “Arménien” de 3 000 ans qui auraient des droits sur des terres, c’est encore essentialiser, rendre éternelle une identité qui, comme partout, est, en fait, une construction socio-économique.

En créant ainsi un “Arménien éternel”, en ethnicisant l’identité arménienne, les activistes de la cause arménienne se doivent de créer, en regard une essence opposée. Cette essence opposée, ils le dénomment le “Turco-tatare”, chargé, évidemment, de tous les maux et vices du monde, regroupés sous le terme générique de “panturquisme.”

Or, dans la réalité, le monde réel, il n’y a pas de “Turco-tatare”, ni de “panturquisme.” Les Azerbaïdjanais sont des citoyens de l’État d’Azerbaïdjan et ayant pour objectif la prospérité, la sérénité et la sécurité de leur État, et non des membres d’un utopique monde turc et ayant pour objectif les intérêts de ce monde (les pays turcophones étant le plus souvent dans l’ignorance les uns des autres, parfois en alliance ou en conflit selon les intérêts des différents pays).

Ainsi, si, en 1988, après avoir chassé tous les citoyens d’origine azérie (200 000 habitants d’origine azérie ont été chassés d’Arménie en 1988), l’Arménie est l’État le plus homogène ethniquement au monde (98% – 99% de la population est ethniquement arménienne), l’État d’Azerbaïdjan, lui, est une République multi-ethnique, dirigé par le Président Ilham Aliyev, dans lequel les citoyens d’origine arménienne (120 000) vivent sans ostracisme jouissant de tous les droits comme tout citoyen azerbaïdjanais.

Ainsi, l’Azerbaïdjan est une nation au sens moderne (centralisé, laïc, reposant sur les principes de droit et de citoyenneté), alors que l’Arménie se considère toujours de manière ethnique (affirmation de sa présence ethnique dans une région depuis 3 000 ans) et religieuse (s’affirmer comme le premier “peuple chrétien”).

En effet, affirmer qu’une ethnie vit dans une région depuis 3 000 ans pour réclamer des terres, c’est affirmer un lien, une filiation biologique entre les membres et les âges de cette ethnie et se concevoir comme être-biologique et non être-politique.

Toujours dans cette veine ethniciste, l’Arménie, soutenue par les forces armées soviétiques, attaquera, à la fin des années 1980 (1988 – 1994), l’Azerbaïdjan afin d’annexer la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh, “ethniquement arménienne”, auquel l’Azerbaïdjan proposait déjà une certaine autonomie.

L’Arménie massacrera des milliers de civils azerbaïdjanais, occupera, en plus du Haut-Karabagh, 20 % du territoire de l’Azerbaïdjan et chassera de ses terres près d’un million d’Azerbaïdjanais.

4 résolutions de l’ONU (822, 853, 874 et 884) adoptées en 1993 exigeront la fin de l’occupation des territoires azerbaïdjanais par l’Arménie, et le départ des forces d’occupation arméniennes. Ces résolutions du droit international ne seront jamais respectées par l’Arménie.

Ainsi, quand les activistes de la cause arménienne matraquent hystériquement, les propagandes de “Turco-tatares”, c’est afin de réduire les citoyens azerbaïdjanais à une race et attiser l’image auprès des opinions publiques occidentales, déjà acquises à leur cause, d’“étrangers menaçants qui viennent d’ailleurs (qui ne sont pas comme nous) dévaster des terres civilisées”. Quand ces mêmes activistes fulminent “droit”, ce n’est pas de droit positif qu’il s’agit, mais de droit ethnique, c’est le “droit” des Arméniens en tant qu’ethnie. Quand, enfin, ils vocifèrent “panturquisme” c’est dans l’objectif de réduire les intérêts de l’Azerbaïdjan à des considérations ethniques, alors que comme nous l’avons démontré ci-dessus, les intérêts basés sur des considérations ethniques sont du côté arménien.

Lorsqu’en septembre 2020 l’Azerbaïdjan a mené des opérations militaires afin de libérer les territoires occupés illégalement, selon le droit international, depuis 30 ans par l’Arménie, les activistes de la cause arménienne ont immédiatement commencé, ce qu’ils savent uniquement faire, un battage médiatique de propagandes et désinformations anti-azerbaïdjanaises afin de discréditer ces opérations.

Ces désinformations sont menées selon 4 axes :

  • Prêter des intentions mauvaises et innées aux Azerbaïdjanais contre les Arméniens (du côté des activistes de la cause arménienne toujours ce mouvement d’essentialisation);
  • Mentir sur les faits, et affirmer, quoique l’Arménie occupait 20 % des territoires de l’Azerbaïdjan, que “l’Azerbaïdjan est l’agresseur et l’Arménie l’agressée”;
  • Parler de droit comme étant du côté des Arméniens, le droit étant en fait du côté des Azerbaïdjanais (voir ci-dessus les 4 résolutions de l’ONU). Mais comme nous l’avons montré, il s’agit d’un droit sur base ethnique pour les activistes de la cause arménienne, et non de droit positif;
  • Créer l’image que l’action de libération des territoires azerbaïdjanais est le fait d’un seul homme, le Président Aliyev, qualifié de dictateur. Ainsi, l’équivalence actions “militaires de libération = Aliyev = dictature = arbitraire”, a pour objectif de discréditer les opérations militaires légales de l’Azerbaïdjan. Or, la guerre pour la libération des terres occupées par l’Arménie est la volonté du peuple azerbaïdjanais lui-même, le Président Aliyev n’étant que le relais des volontés populaires.

Nous pourrions nous demander ingénument pourquoi les États occidentaux soutiennent les activistes de la cause arménienne, un mouvement aussi fanatique, si nous ne savions qu’il s’agit là d’une politique occidentale alliée, structurée et globale (États et civils), et dont les activistes de la cause arménienne sont eux-mêmes les dupes, entre ceux qui, en Occident, les soutiennent et ceux qui les combattent, seulement en apparence.

İlker TEKIN & Kadim ÖZDEMIR.

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