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De l’antirépublicanisme de gauche.

Contre l’unité d’un pays, les menaces externes et internes se nourrissent toujours mutuellement. Ainsi, les éléments internes recherchent un soutien externe pour gagner en force, et les éléments externes utilisent des éléments internes pour infiltrer un pays, usant, pour cela, des lignes de faille idéologiques au sein de celui-ci. La République de Turquie, depuis le […]

De l’antirépublicanisme de gauche.
21 Mayıs 2020 - 21:30 'de eklendi ve 1387 kez görüntülendi.

Contre l’unité d’un pays, les menaces externes et internes se nourrissent toujours mutuellement.

Ainsi, les éléments internes recherchent un soutien externe pour gagner en force, et les éléments externes utilisent des éléments internes pour infiltrer un pays, usant, pour cela, des lignes de faille idéologiques au sein de celui-ci.

La République de Turquie, depuis le début de son histoire, a été confrontée à des menaces internes et externes.

Ces menaces sont celles qui visent à mettre en cause le cadre de l’État-nation et l’identité républicaine de la Turquie et dont les formes sont les suivantes :

  • le séparatisme idéologique (politiquement à gauche),
  • le séparatisme ethnique (politiquement à gauche et à droite),
  • le séparatisme religieux (politiquement à droite).

Pour le séparatisme religieux, il s’agit de dépasser le cadre de l’État-nation afin de créer une « communauté des croyants ».

Concernant le séparatisme ethnique, la remise en cause du cadre de l’État-nation se fait au nom de particularismes culturels afin de s’affranchir d’un pouvoir commun et établir un pouvoir prenant pour référence ce particularisme.

Enfin pour ce qui est du séparatisme idéologique, l’État-nation est remis en cause en fonction de principes politiques opposés à cette notion.

Pour son infortune, en interne, la Turquie a été opposée à toutes les sortes de séparatisme contre sa structure unitaire.

Or, le concept de république se fonde sur la base d’un dénominateur commun. Ainsi, si un groupe demande ou s’approprie des avantages ou privilèges, la République en sort affaiblie.

Alors que certains pays éprouvent toutes les difficultés à lutter avec qu’une seule sorte de séparatisme, la gageure de lutter contre 3 formes de séparatisme en même temps est aisément concevable.

Les activités et soutiens extérieurs des séparatistes ethniques et des séparatistes religieux sont en partie connus et analysés.

Cependant, les séparatistes idéologiques, dans leur organisation, ne l’est pas.

Analysons de plus près cette sorte de séparatisme.

Le séparatisme idéologique.

Bien que les séparatistes idéologiques aient la même hostilité républicaine que les séparatistes religieux, leurs objectifs politiques sont différents. Concernant les séparatistes ethniques, ils peuvent être rapprochés, dans leur forme « gauchiste » et « écologiste », des séparatistes idéologiques.

En Turquie, les principales notions incluent dans le séparatisme idéologique sont les suivantes :

  • Hostilité au principe de républicanisme,
  • Hostilité au principe d’État-nation,
  • Hostilité au principe de patriotisme.

Quels sont les groupes, non religieux et non ethniques, qui peuvent être intégrés dans ces notions ?

Principalement, les mouvements de gauche antirépublicains, les internationalistes, les régionalistes, les universalistes, les libéraux, etc. Autrement dit, tout groupe ou organisation opposé au concept d’État-nation, et qui sont à « gauche ».

L’antirépublicanisme turc est composé d’une large alliance très structurée de groupes organisés autour de l’hostilité à la Turquie dans sa forme républicaine. Cette alliance s’inscrivant, à son tour, dans des alliances plus vastes à l’international.

Analysons les différents types d’idéologies anti-Turquie dans sa forme républicaine et d’État-nation :

Universalisme.

Les hommes étant dépendants, les uns des autres, l’universalisme est une doctrine idéaliste qui ambitionne d’ordonner ces dépendances dans un cadre égalitaire, qui considère l’ensemble des individus comme répondant, en dehors de conditions particulières, d’une même condition « humaine ».

En pratique, l’application de cette doctrine se fait soit en abolissant tout particularisme, soit en généralisant un particularisme conçu comme étant en adéquation avec la condition humaine dans sa totalité.

En philosophie : « toute doctrine qui considère la réalité comme un tout unique, ce qui revient à dire universel, dans lequel les individus ne peuvent être isolés, si ce n’est par abstraction. »

L’universalisme moral : « position méta-éthique selon laquelle certains systèmes d’éthique, ou une éthique universelle, s’appliquent universellement, c’est-à-dire pour tous les individus dans la même situation, indépendamment de la culture, de la religion, de la nationalité, de la sexualité, de l’inscription sociale ou de toute autre caractéristique distinctive ».

En franc-maçonnerie : « aspiration de l’ordre maçonnique à voir naître un monde fondé sur le consentement universel et sur l’affirmation d’un droit égal au bonheur de tous les peuples et de toutes les races ».

L’universalisme républicain : « doctrine d’origine française, qui décrit la république comme une et indivisible et dont tous les citoyens sont égaux en droits, propose son modèle comme idéal universel ».

Libéralisme.

En politique, le libéralisme est une doctrine abstraite « relationniste », qui met en rapport l’individu et le groupe, le groupe et l’individu et les individus entre eux et ceci afin de créer, dans le principe, les conditions sociales et politiques qui assurent le plus de « liberté » et de « libération » possible.

Ainsi, le libéralisme politique est-il pris dans un dilemme entre, d’une part, un mouvement de liberté, qui délit, de plus en plus, toute organisation et remet, ainsi, en cause toute réglementation extérieure et construction autoritaire, et, d’autre part, la nécessité de ces constructions autoritaires afin de créer des cadres qui permettent à la « liberté » de pouvoir s’exercer.

Le libéralisme politique a, ainsi, plusieurs versions :

  • Toute puissance de l’individu vis-à-vis du groupe,
  • Toute puissance du groupe vis-à-vis de l’individu,
  • Ou un mixte des deux qui s’applique dans le cadre politique des droits et devoirs.

Le type de pensée qui remet en cause toute forme d’autorité, et refuse à l’État toute légitimité dans quelque domaine que ce soit, est qualifié de « libertarien ».

Ainsi, ceux qui ont intérêt à une remise en cause, ou plus radicalement la suppression d’un État peuvent adhérer à ce type d’idéologie.

Internationalisme de gauche.

Le terme « international », signifie relations « entre » les « nations », donc n’exclut pas, par définition, la notion d’État-nation, néanmoins, par extension ce terme a été utilisé pour signifier des constructions politiques qui remettent en cause les notions d’État-nation et de République.

Les principaux arguments des internationalistes, dans sa forme gauchiste, adversaires des notions d’État-nation et de République, sont principalement d’ordre économique et social.

Sur le plan économique, l’anticapitalisme, ambitionne une meilleure répartition des revenus du capital, voire, de manière plus radicale, une appropriation des moyens de production et des revenus par la classe productive. Le libéralisme, quant à lui, suppose un monde dans lequel l’économie libre permet de gérer harmonieusement tous les aspects de la vie.

Sur le plan social, l’idéologie internationaliste de gauche, voit en la notion d’État-nation, une suite de pouvoirs-domination hiérarchisée qui aboutit à un autoritarisme qui s’exerce sur les individus et qui serait l’entrave essentielle voire existentielle à leurs « libertés », à la « fraternité entre les gens », aux « égalités », etc.

Ainsi, sur le plan social, les arguments des tenants de l’idéologie internationaliste de gauche anti-État-nation sont les suivants :

Libéralisme – libertarisme : la liberté, comme possibilité de « réalisation individuelle », est posée à la base des conceptions internationalistes de gauche,

Anti-aliénation : dans le cadre de la notion de « liberté » posée comme fondement, l’internationalisme de gauche suppose une lutte contre les structures qui aliéneraient les hommes, structures davantage extérieures, qu’intérieures (d’où l’utilisation massive du préfixe « anti »),

Anti-hiérarchisme : ce qui, d’après l’idéologie internationaliste, aliène extérieurement les hommes, ce sont les rapports de hiérarchie et par voie de conséquence, l’autorité qui soutient cette hiérarchie.

Ainsi, les tenants de l’idéologie internationaliste de gauche anti-État-nation sont dans une démarche de remise en cause, voire de suppression des notions d’« autorité », d’« État » considéré comme le sommet des strates hiérarchiques, de « nation » considérée, alors, comme légitimant le hiérarchisme, de « capitalisme » considéré comme aliénation des individus à l’économie, etc., et ce afin que l’épanouissement, la réalisation des individus puissent advenir.

Néanmoins, cette posture idéologique est idéaliste. En effet, jamais la « liberté » comme telle n’est un objectif pour les hommes, ce qui est recherché, c’est la satisfaction du « moi » sous l’égide, plus ou moins bienveillantes, d’autorités. De ce fait, les libéralisations collectives ne sont qu’illusions.

Les raisons pour lesquelles ce type de pensée idéaliste trouve un écho dans les sociétés, sont multiples : immobilismes sociaux chroniques, représentations d’un monde extérieur meilleur, progrès techniques, scientifiques, etc.

Ces immobilismes sociaux sont logiquement attribués à tout ce qui maintient la situation sociale contre laquelle il y a une remise en cause : institutions, ordres, hiérarchies, autorités, voire, dans les cas les plus radicaux et de manière existentielle, la culture même d’un pays, au profit d’autres cultures estimées « meilleures ».

Afin de mettre en œuvre ces nouvelles formes de relations sociales, des formes de gouvernance politiques sont depuis longtemps pensées, qui sont parfois contradictoires entre elles :

Suppression des particularismes au profit d’un monde globalisé : ainsi, un type de gouvernance internationaliste s’emploie à supprimer tout type de particularisme au profit de nouvelles formes de relations entre les individus dans un monde global, c’est le cas, par exemple, des communistes. Ce type d’internationalisme ne peut se faire que par coercition lorsqu’une ou des parties s’y opposent, comme dans le cas de l’Union-soviétique.

Suppression des structures étatiques au profit des particularismes : un second type, quant à lui, prend en compte les particularismes, mais s’emploie à la suppression des grandes structures de gouvernance politiques qui les relient (État, nation, république etc.), ce sont les régionalistes, les fédéralistes. Ce type d’internationalisme part du principe de régions égales (en force, en richesses, etc.) entre elles, et la préservation immuable de ces équilibres.

Les ennemis, à gauche, de la République de Turquie.

Bien entendu, les doctrines et les principes qui ambitionnent les développements intellectuels et moraux des individus sont estimables en soi et personne pour remettre en cause leur caractère de progrès moraliste. Néanmoins, ils sont de peu de poids dans le cadre des enjeux géopolitiques et d’intérêts économiques.

De nos jours, en Turquie, les adversaires de la République, sans pouvoir penser qu’ils sont pris dans des jeux et enjeux géopolitiques, utilisent ces doctrines pour dissoudre l’identité de cette dernière, soit dans des ensembles plus vastes (mondialisme), soit dans des ensembles plus réduits (régionalisme).

L’internationalisme de gauche est à ce sujet paradigmatique.

Nous pouvons classer les structures internationalistes en deux catégories :

Les groupes internationalistes que l’on peut qualifier de classiques, opposés aux notions de « nation », « d’État-nation », de « patriotisme » ; et les groupes internationalistes que l’on peut qualifier d’universalistes, non opposés aux notions de « patriotisme », « d’État-nation », qui sont conçus comme pouvant être les supports des principes universalistes, c’est-à-dire valables pour chaque individu.

Le second type d’internationalisme est paradoxal, car il suppose une adéquation entre un particularisme culturel et l’universalisme, particularisme supposé comme porteur des conditions nécessaires au développement de l’universalisme, cela devient alors un universalisme particulier, donc n’est plus un universalisme, tout du moins, pas dans le sens de l’internationalisme dans sa forme classique.

Cette contradiction, toutefois, n’empêche pas l’alliance des deux formes d’internationalisme contre la Turquie dans sa forme républicaine. Alliance renforçant, par ailleurs, les internationalistes classiques – les structures universalistes étant mieux organisées et établies.

Aujourd’hui, les structures internationalistes de gauche (classiques et universalistes) sont organisées dans les pays dans lesquels ils sont présents, et liées, c’est-à-dire ayant noué des alliances très structurées, entre elles, d’un pays à l’autre.

La branche turque, agencée autour de l’antinationalisme, est particulièrement opposée à la République et à l’État-nation de Turquie.

D’après nos observations, nous pouvons dire que :

  1. CENSURÉ,
  2. CENSURÉ,
  3. CENSURÉ,
  4. CENSURÉ.

Personnellement, nous avons vu tous ces groupes, leurs activités, etc., ce qui nous a valu des pressions, des menaces, qui visent à nous faire taire et à justifier, par notre silence, les attaques ad hominem qui ont visé notre honneur afin de discréditer notre parole, lorsque nous avons déchiffré ces structures internationalistes, en particulier la partie universaliste.

Ainsi, la situation actuelle nous empêche de détailler davantage ces structures turcophobes.

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