Remède Covid-19 : quelle est la bonne combinaison virus-médicament ?

La maladie Covid-19 est une maladie infectieuse causée par les virus de type coronavirus et plus particulièrement de la souche de l’espèce SARSr-CoV appelée SARS-CoV-2.

Présent dans le monde animal, le virus peut passer chez les humains par mutation. Ainsi, les scientifiques supposent que le SARS-CoV-2 (sous-espèce de coronavirus responsable de la maladie Covid-19) serait passé de la chauve-souris au pangolin et de ce dernier à l’homme.

Le 11 mars 2020, la maladie Covid-19 a été classée comme pandémie par l’OMS.

Apparu initialement en Chine communiste, le virus, qui a muté, s’est rapidement répandu en Europe de l’Ouest et aux États-Unis, qui sont devenus les principaux centres de contagion vers des pays tiers et en particulier vers la Turquie.

La croissance rapide et la dangerosité du virus sont dues à une combinaison de facteurs internationaux et de facteurs purement locaux.

Pour lutter contre les maladies infectieuses, il y a deux sortes d’approches : la lutte préventive (c’est-à-dire avant que la maladie ne se soit déclarée) et la lutte curative (après que la maladie se soit déclarée).

Dans la lutte préventive, les vaccins sont privilégiés, dans la lutte curative, ce sont les médicaments qui sont utilisés.

Pour le cas du Covid-19, la maladie étant apparue sans préparation, et de manière insidieuse, la lutte préventive n’a pas été possible. Concernant la lutte curative, il n’y a actuellement pas de médicaments réellement efficace qui s’attaque à la maladie elle-même, ainsi les soignants traitent les symptômes au cas par cas.

Néanmoins, certaines molécules sont testées, qui pourraient avoir des résultats efficaces dans le processus de réplication virale du virus.

Schématiquement, un virus, pour se propager dans un organisme, infiltre et prend le contrôle de cellules de l’organisme, et utilise ensuite ces cellules hôtes pour se multiplier et produire de nouvelles unités (unités appelées virions), ce processus est appelé la réplication virale.

Ainsi, les médicaments, actuellement en tests, ne visent pas le virus en lui-même, mais ciblent son mode de réplication, c’est-à-dire visent à stopper la multiplication du virus à travers les cellules hôtes, en analysant et circonscrivant les modes d’infiltration et de production du virus. Ces médicaments sont appelés des antiviraux.

Dans ce cadre, 4 molécules sont testées :

• Remdésivir (laboratoire pharmaceutique américain Gilead Sciences), utilisé contre l’EBOLA ;
• Lopinavir-Ritonavir (laboratoire pharmaceutique américain Abbott), utilisé dans le traitement du VIH ;
• Lopinavir-Ritonavir + interferon bêta (laboratoire pharmaceutique allemand Merck Serono) ;
• Hydroxychloroquine (laboratoire pharmaceutique français Sanofi), utilisé dans le traitement du paludisme.

Bien que le virus agisse sur le plan microscopique, il a de plus en plus de conséquences sur le plan macroscopique.

Ainsi, les effets du virus socialement, économiquement se font de plus en plus importants.

Les États sont là derrière évidemment afin de gérer les aspects organisationnels.

Les grands États ont activé des plans de financement sans précédent :

• États-Unis, 2 000 milliards de dollars ;
• France, 300 milliards d’euros ;
• G20, plus de 5 000 milliards de dollars au total prévu afin de soutenir l’économie mondiale.

Cette pandémie permettra t-elle une prise de conscience de pays, tels que la Turquie, qui sont particulièrement ciblés par le virus et ses ramifications ? Espérons-le.